La professeure Martha Abreu est titulaire d'un doctorat en histoire de l'Université d'État de Campinas. Elle est professeure titulaire au programme de troisième cycle en histoire et à l'Institut d'histoire de l'Université fédérale Fluminense, au Brésil. Elle est directrice d'histoire culturelle d'AfrOrigens.

Luciana Bozzo Alves PhD – Directrice des projets archéologiques – Bacharel en océanographie, directrice de l'archéologie, spécialiste de l'histoire de l'Afrique et des noirs du Brésil, chercheuse avancée. / Directeur de projets archéologiques – Licence en océanographie, doctorat en archéologie, spécialiste de l'histoire de l'Afrique et des Noirs du Brésil, plongeur avancé.

Antonio Austin est chercheur et écrivain au Centre d'étude de l'esclavage mondial du Musée national d'histoire et de culture afro-américaines du Smithsonian. À ce titre, il soutient la poursuite des recherches et le développement de matériels liés à l'exposition « Au lendemain de l'esclavage ».

Antonio est titulaire d'une licence en études sociales de l'université d'Elon et d'une maîtrise en éducation en leadership pédagogique de l'université d'État de Valdosta. Il a obtenu son doctorat en histoire de l'université Howard en 2025. Ses recherches portent sur l'impact des lois de l'État sur les Noirs de Caroline du Nord, esclaves et libres, de 1790 à 1860.

Affolabi Angelo Ayedoun est titulaire d'un doctorat. candidat en archéologie au Département d'anthropologie de l'Université de Californie à Santa Cruz. Il est membre de l'équipe de recherche archéologique de l'Université d'Abomey-Calavi. Il s'intéresse au patrimoine culturel subaquatique du Bénin, pour comprendre le rôle de cette côte ouest-africaine dans le commerce maritime international et les implications des rencontres culturelles du passé. Il a présenté des travaux académiques sur les perspectives de recherche en archéologie sous-marine au Bénin pour l'obtention des diplômes de licence et de master dans la même université. Il a participé aux formations de l'UNESCO sur le patrimoine culturel subaquatique en Afrique et a participé à des fouilles archéologiques sous-marines en France avec le Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN). Sa première participation au Slave Wrecks Project-Academy (SWP-A) en 2022, a été pour lui une nouvelle opportunité de se former auprès de spécialistes en archéologie sous-marine sur les méthodes et techniques de recherche.

Marc-André Bernier fait partie de l'équipe d'archéologie sous-marine (UAT) depuis 1990 et gère ce groupe depuis 2008. Né à Kapuskasing en Ontario, il a complété un baccalauréat en études classiques et une maîtrise en archéologie grecque, tous deux à l'Université d'Ottawa. Il est également titulaire d'un diplôme en éducation de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Il a été membre élu du conseil consultatif pour l'archéologie sous-marine qu'il a présidé et pour lequel il a été membre du conseil d'administration de la Société d'archéologie historique. Il était également membre du Comité international sur le patrimoine culturel subaquatique. À Parcs Canada, il a travaillé sur de nombreux sites à travers le Canada et a également participé à des projets d'archéologie sous-marine à l'échelle internationale.

Dave Conlin, Ph.D., a fréquenté le Reed College, où il a mené des études de premier cycle en anthropologie et en archéologie. Il a ensuite obtenu une maîtrise en archéologie égéenne et sous-marine de l'Université d'Oxford ainsi qu'une maîtrise et un doctorat en anthropologie et en archéologie de l'Université Brown. À Brown, Dave a commencé à faire du bénévolat auprès de l'unité des ressources submergées du National Park Service (NPS), participant aux longues saisons de terrain au parc national Dry Tortugas. De 1993 à 1996, il partageait ses étés entre les îles Dry Tortugas et la Grèce, où il effectuait ses recherches doctorales sur le commerce maritime de l'âge du bronze mycénien. Après avoir obtenu son diplôme de Brown, Dave a accepté un poste d'archéologue sous-marin au NPS de Santa Fe, au Nouveau-Mexique. Après le déménagement du NPS Submerged Resources Center (SRC) à Denver, Colorado, il a assumé le poste de chef du centre. Dave a siégé au conseil d'administration du Conseil consultatif sur l'archéologie sous-marine et du Conseil national de contrôle des plongées du NPS et a été représentant des ressources culturelles auprès du Conseil national des océans et du Plan national pour les océans du président Obama. Dave est également l'un des fondateurs du Slave Wrecks Project, une initiative mondiale visant à documenter les pratiques honteuses de la traite des êtres humains à travers l'examen des épaves de navires.

Alpha COUMBASSA est un ingénieur des travaux des parcs nationaux. Il travaille au Ministère de l'Environnement, du Développement Durable et de la Transition Ecologique, à la Direction des Aires Marines Protégées communautaires du Sénégal. Il a récemment collaboré avec le SWP en partenariat avec (l'Unité de Recherche en Ingénierie culturelle et anthropologie) l'URICA de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar dans le cadre de la formation des étudiants en archéologie subaquatique. Il a servi dans le domaine des changements climatiques et des études d'impacts environnementaux à la Direction de l'Environnement du Sénégal où il a servi avant les parcs. Son domaine de prédilection, les parcs, lui a voué une très grande expérience dans plusieurs domaines ; terrestre et marin mais également sur le plan culturel étroitement lié aux parcs naturels. Sa collaboration avec le SWP lui a donné l'ambition de booster son cursus professionnel dans la recherche de l'archéologie subaquatique qui est rarissime Afrique occidentale.

Doctorante en deuxième année de thèse , Grâce Désirée Raymonde Grodji prépare un doctorat sur le patrimoine culturel subaquatique ivoirien. Elle a eu la grâce de recevoir son baptême d'initiation et sa formation en plongée par le SwP en octobre 2022 à Dakar/ Sénégal. Une formation qui lui a permis d'avoir une connaissance pratique de la méthodologie de fouille en Archéologie sous-marine, les techniques de mesures ( mesure par écart et par trilatération). Elle se sentit très fière d'appartenir à ce réseau de chercheurs.

Abdoulaye FAYE est agent des forces de l'ordre. Il est dans la brigade du milieu maritime et s'est spécialisé en plongée sous-marine depuis 2011 en tant que plongeur de navire et en 2018 niveau 2 au Maroc. Il est membre du Slave Wrecks Project et plongeur archéologique. Il a dû travailler sur les épaves autour des îles de Gorée pour reconstituer les pièces retrouvées dans le but de les dater et si possible de mettre en évidence les origines des découvertes. Lorsqu'il n'est pas en service, il participe souvent au nettoyage des fonds marins avec le club de plongée privé. Cela lui permet souvent de visiter des zones marines à la recherche de nouvelles épaves archéologiques et de découvrir des objets anciens qui ont pu faire l'objet d'études.

Déthié Faye est ingénieur des pêches au ministère de la Pêche et de l'Economie maritime ; Il est le chef du bureau de contrôle, de suivi et de surveillance du département de gestion et d'exploitation des fonds marins. Il est biologiste-écologiste en plongée et a récemment travaillé sur l'évaluation de l'impact des moteurs et du plastique abandonnés, mis au rebut ou perdus sur les fonds marins. Elle œuvre à préserver, conserver et restaurer les écosystèmes marins. Il a participé aux activités d'exploration et de documentation des Épaves d'Esclaves près de l'île de Gorée au Sénégal dans le cadre du Projet Épaves d'Esclaves en 2022. Il a également participé à des plongées archéologiques pour la cartographie de ces sites.

René Ndiana Faye est Sénégalais et doctorant à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) plus précisément à l'Unité de Recherche en Ingénierie Culturelle et en Anthropologie (URICA) affiliée à l'école doctorale de l'Etude sur l'Homme et la Société (ETHOS). Ses recherches portent sur les processus d'abolition de l'esclavage et ses réverbérations dans certaines contrées du Sénégal contemporain. Il est membre de l'équipe In Slavery's Wake et Unfishished Conversations du Sénégal. Il s'intéresse aux villages de liberté ou agglomérations de captifs peuplés par des Bambaras originaires du Soudan Français (l'actuel Mali) qui avaient immigrés dans la colonie du Sénégal particulièrement dans le bassin arachidier et dans la banlieue Saint-Louisiènne vers la fin du XIXe siècle pour s'affranchir de l'esclavage et/ou profiter des opportunités économiques. Il combine plusieurs données telles que celles archéologiques, archivistiques et ethnographiques pour explorer la trajectoire histoire des communautés serviles et montrer comment ce passé occupe une place centrale dans la construction des identités contemporaines.

Analisa Freitas est titulaire d'une maîtrise en études avancées du programme Marine Biodiversity & Conservation de la Scripps Institution of Oceanography (MAS MBC @ SIO) de l'Université de Californie à San Diego. Plongeuse scientifique en début de carrière, elle a appris l'archéologie maritime grâce à un article du National Geographic mettant en avant Diving With A Purpose et le projet Slave Wrecks. Elle a passé l'été 2023 en tant que stagiaire pour le SWP au parc national de Biscayne, participant à la découverte et la recherche d'une ancre de 1906 provenant d'un navire à vapeur naufragé lors du transport de travailleurs à Key West. Analisa est actuellement assistante de recherche en plongée et travaille au Pérou pour le projet Seahorse, dirigé par l'Institut des océans et des pêches de l'Université de la Colombie-Britannique. Vous pouvez joindre Analisa via elle LinkedIn ou Instagram.

Paul Gardullo est co-directeur du projet Slave Wrecks. Il est écrivain, historien et conservateur superviseur au Musée national d'histoire et de culture afro-américaines du Smithsonian (NMAAHC). Il y dirige également le Centre d'étude de l'esclavage mondial du Musée, qui se concentre sur l'avancement de la recherche et de l'histoire publique sur l'impact fondamental et continu de l'esclavage sur notre monde grâce à la collaboration internationale et à l'engagement communautaire. Depuis 2007, il fait partie de l'équipe principale qui construit les collections fondamentales du NMAAHC ainsi que de la conception et de la réalisation de ses expositions inaugurales. Il est chercheur invité sur l'esclavage et la justice à l'Université Brown et codirige actuellement une exposition internationale et un projet d'histoire publique intitulé « In Slavery's Wake : Making Black Freedom in the World » qui se concentre sur l'histoire et les séquelles de l'esclavage et du colonialisme et trace les voies vers un avenir antiraciste.

Madick Gueye est archéologue sous-marin affilié à l'Unité de recherche en ingénierie culturelle et anthropologie de l'Institut Fondamental d'Afrique Noire. Il coordonne actuellement les activités du projet Slave Wrecks au Sénégal. Madick est titulaire d'un doctorat en archéologie maritime, étudiant les paysages culturels maritimes de la traite négrière atlantique au Sénégal, dans le cadre d'un projet conjoint entre l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar et l'Université d'Aix-Marseille en France. Ses travaux actuels portent sur l’étude des zones privilégiées pour localiser, identifier et documenter les sites d’épaves d’esclaves au large du Sénégal. Son approche est celle d'une archéologie conceptuelle et communautaire pour une meilleure compréhension des processus de racialisation et des stéréotypes raciaux engendrés par le commerce atlantique, et de leur impact sur les relations interculturelles et interraciales en Sénégambie.

Meredith D. Hardy est archéologue au National Park Service – Southeast Archaeological Center, à Tallahassee. Elle possède plus de 15 ans d’expérience en préservation archéologique et historique dans le sud-est des États-Unis et dans les Caraïbes. Ses intérêts de recherche comprennent l'archéologie préhistorique, coloniale et des plantations, les habitudes alimentaires, l'architecture et l'urbanisme colonial, ainsi que le développement des cultures créoles. Les résultats de la recherche ont été utilisés dans l'élaboration de matériels d'interprétation, d'éducation et de sensibilisation, y compris le développement de programmes de Junior Rangers pour les parcs nationaux du sud-est et des îles Vierges américaines (Parc historique national et réserve écologique Jean Lafitte, Cumberland Island National Seashore , le monument national de Buck Island Reef, le parc historique national et réserve écologique de Salt River Bay et le lieu historique national de Christiansted).

Camille Louis est doctorante à l'Université de Californie à Santa Cruz (UCSC) dont les recherches portent sur l'archéologie de l'esclavage et de la résistance, en particulier l'archéologie marron dans la colonie coloniale de Saint Domingue/Haïti. Il est titulaire d'un baccalauréat en histoire de l'art et archéologie de l'Université d'État d'Haïti et de l'Université des Antilles (Campus Mona, Jamaïque), et d'une maîtrise en ressources culturelles : conservation et archéologie de l'Université nationale des arts de Taipei, et d'un autre MA en anthropologie de l'UCSC. En plus de ces diplômes, Camille a reçu une formation sur l'analyse de la culture matérielle de la Digital Archaeological Archive of Comparative Slavery (DAACS) et du département d'archéologie de Monticello, où il est actuellement boursier en tant qu'analyste archéologique. Camille a reçu sa première formation en archéologie sous-marine à Leiden/Nexus 1492 grâce à une bourse de l'UNESCO à Saint-Eustache. Il est membre du Slave Wreck Project et a participé à leur première formation de cohorte à Dakar, au Sénégal, en 2022. Il est également membre de Diving With a Purpose.

Stephen Lubkemann est professeur agrégé d'anthropologie, d'affaires internationales et d'études africaines à l'Université George Washington et associé de recherche au Smithsonian National Museum of African American History and Culture. En tant que co-fondateur et actuel co-directeur du Slave Wrecks Project, il a participé au lancement de collaborations SWP dans plusieurs pays et au développement de programmes transversaux (tels que SWP-Academy). Steve a mené des recherches en tant qu'archéologue et anthropologue culturel/historique au Mozambique, en Angola, en Afrique du Sud, au Libéria, au Portugal, au Brésil et auprès de groupes de la diaspora africaine aux États-Unis, auteur de nombreux articles et chapitres de livres évalués par des pairs ; co-édité par Wiley-Blackwell Compagnon de l'anthropologie de l'Afrique (2018) et Perspectives sur l'Afrique (2^nd ed. 2010); co-écrit De No Return : les 221 ans de voyage du navire négrier Sao Jose, (Smithsonian, 2016) ; et est l'auteur de Culture dans le chaos : une anthropologie de la condition sociale en temps de guerre (Université de Chicago, 2008).

En tant que chercheuse postdoctorale en anthropologie publique à l'Université George Washington, Raquel Machaqueiro (PhD, GWU, 2019) travaille sur plusieurs initiatives du SWP, notamment : codiriger une collaboration de recherche dans les archives portugaises de l'époque coloniale qui retrace les réseaux d'esclaves de Lisbonne commerçants (dont le propriétaire du São José Paquete D'Afrique et enquêter sur leurs liens avec l'assurance maritime et d'autres institutions financières; lancer un collaboration innovante avec la Fondation Calouste Gulbenkian il s'agit de former des enseignants portugais pour qu'ils élaborent un programme sur la traite négrière ; et un groupe de travail qui développe de nouvelles expositions publiques et des programmes éducatifs pour décoloniser la mémoire sociale au Portugal. Raquel est également instructrice de cours sur les droits de l'homme, l'environnement, le patrimoine culturel et le développement à l'Elliot School of International Affairs du GWU ; et est l'auteur de Le site de Calcul du carbone : politique climatique mondiale, forêts et gouvernance transnationale au Brésil et au Mozambique (Presse de l'Université d'Arizona, 2023).   

https://gwu.academia.edu/RaquelMachaqueiro 

Cezar Mahumane est archéologue maritime à l'Université Eduardo Mondlane. Il est actuellement directeur du Centre d'archéologie, de recherche et de ressources de l'île du Mozambique. Il est membre du Slave Wrecks Project au Mozambique, développant des activités de recherche sur le navire négrier L'Aurore qui a coulé au large de l'île du Mozambique et étudiant un potentiel complexe d'esclaves sur l'île d'Inhaca, à Maputo. Il fait partie des cohortes du projet Slave Wrecks qui sont formés au Mozambique en tant qu'instructeur principal en archéologie maritime. Il est titulaire d'un doctorat. étudiant à l'Université de Pretoria, Afrique du Sud. Ses recherches explorent le commerce maritime dans l’océan Indien depuis la période dite pré-européenne jusqu’au milieu du XVIIe siècle, en mettant l’accent sur l’île du Mozambique. Il s'engage à explorer le rôle des initiatives locales sur le commerce et sa représentation dans les archives archéologiques sous-marines pour interpréter le contexte socio-économique et culturel actuel de l'île du Mozambique.

Joshua Marano est archéologue maritime pour les parcs nationaux de Biscayne, Everglades et Dry Tortugas dans le sud de la Floride. Il anime actuellement un certain nombre de programmes et de partenariats avec le National Museum of African American History & Culture, qui visent à offrir aux jeunes BIPOC la possibilité d'acquérir de l'expérience dans le domaine de l'archéologie maritime et de développer des compétences essentielles à l'étude archéologique de la traite internationale des esclaves. Il travaille à l'animation du programme Youth Diving With a Purpose (YDWP) de la National Association of Black Scuba Divers (NABS) depuis 2013 et organise des stages dans le cadre de ce programme depuis 2019. En plus de ces programmes, il a travaillé à l'animation d'un certain nombre d'initiatives de formation, en collaboration avec le Submerged Resources Center du National Park Service pour organiser une formation professionnelle pour les archéologues sénégalais en 2018. Il a obtenu sa licence en histoire (2009) et sa maîtrise en histoire maritime et archéologie nautique (2012) à l'East Carolina University.

Aminata Mbaye est étudiante chercheuse. Elle est diplômée des métiers du patrimoine de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. Elle est actuellement en stage au Département de Gestion et d'Exploitation des Fonds Marins du Ministère de la Pêche et de l'Economie Maritime. Elle est plongeuse et étudiante au SWP. Elle a participé aux activités d'exploration et de documentation des Épaves d'Esclaves près de l'île de Gorée au Sénégal dans le cadre du Projet Épaves d'Esclaves en 2022. Elle a également participé à des plongées archéologiques pour la cartographie de ces sites. Elle aimerait poursuivre ses études en conservation d’artefacts.

Kate McMahon est historienne de l'esclavage mondial au Musée national d'histoire et de culture afro-américaines du Centre d'étude de l'esclavage mondial. Elle mène actuellement des recherches sur une exposition qui ouvrira au NMAAHC en décembre 2024, intitulée Dans le sillage de l'esclavage : créer la liberté des Noirs dans le monde. Elle est membre du bureau de coordination du projet Slave Wrecks. Elle a obtenu son baccalauréat en histoire de l'art et sa maîtrise en études américaines et de la Nouvelle-Angleterre de l'Université du sud du Maine. Elle a complété son doctorat. en histoire à l'Université Howard en 2017. Ses recherches actuelles explorent les liens et la complicité de la Nouvelle-Angleterre avec la traite illégale des esclaves et le colonialisme, 1809-1900. Elle s'engage à explorer l'héritage vivant de l'esclavage et de la traite négrière d'aujourd'hui et à interpréter cette histoire pour un large public à travers de fréquentes prises de parole en public et des productions scientifiques.

Gabrielle Miller est spécialiste de programme et archéologue au Centre d'étude de l'esclavage mondial du Musée national d'histoire et de culture afro-américaines du Smithsonian. Au CSGS, Gabrielle assure la liaison avec divers départements du NMAAHC ainsi qu'avec des partenaires nationaux et internationaux en dehors du Smithsonian avec un accent spécifique lié aux collaborations du CSGS tout au long des initiatives du programme. Elle a obtenu sa maîtrise en 2016 à l’Université de l’Arizona et est doctorante à l’Université de Tulsa où elle étudie l’archéologie de la diaspora africaine. Elle considère l’archéologie comme l’un des nombreux outils qui peuvent être revendiqués et façonnés pour créer un récit plus holistique et représentatif du passé afin de rétablir les personnes d’ascendance africaine en tant qu’autorités de leurs propres récits, en particulier dans les espaces de recherche scientifique. Son projet de recherche actuel porte sur les expressions et l'héritage de la liberté et de la résistance à travers la culture matérielle dans une communauté noire libre des XVIIIe et XIXe siècles à Sainte-Croix, dans les îles Vierges américaines, en collaboration avec les praticiens du patrimoine, les artisans, les historiens et les descendants de cette communauté. Une autre extension de son travail est celle de l'organisation Diving with a Purpose, qui collabore avec d'autres plongeurs noirs et de diverses races pour découvrir et documenter les épaves de la traite négrière.

David W. Morgan est archéologue depuis près de trois décennies. Il a obtenu sa maîtrise de l'Université d'Alabama et son doctorat de l'Université de Tulane. Morgan a travaillé dans les secteurs privé et universitaire avant de rejoindre le National Park Service (NPS) en 2005 en tant que chef de l'archéologie et des collections du Centre national de technologie et de formation en matière de préservation. De 2009 à 2020, Morgan était archéologue régional du NPS pour la région du Sud-Est, englobant alors 72 unités de parc dans neuf États et deux territoires ; il a simultanément été directeur du Centre archéologique du Sud-Est, qui assure la gestion des sites archéologiques et sert de dépôt pour 10 millions d'artefacts et leurs archives. Depuis 2020, Morgan est archéologue principal au Centre de ressources submergées du NPS, qui fournit une gestion de sites archéologiques submergés et une expertise sous-marine/plongée aux parcs et aux partenaires. Morgan est membre de l'équipe de direction internationale du Slave Wrecks Project depuis 2012.

Gilson Rambelli est titulaire d'un doctorat en archéologie sous-marine de l'Université de São Paulo. Il est l'auteur de plusieurs articles et ouvrages sur des sujets tels que l'archéologie scientifique. Il est actuellement professeur à l'Université fédérale de Sergipe. Il est directeur scientifique d'AfrOrigens au Brésil et instructeur de plongée à l'Association nationale des instructeurs de plongée sous-marine (NAUI) du Brésil.

Yariana Rodriguez est l'associée du programme de recherche du projet Slave Wrecks. En tant qu'administratrice principale, elle gère le projet depuis l'Université George Washington. Elle a obtenu son baccalauréat en gestion hôtelière de l'Université de Porto Rico et sa maîtrise en diplomatie et résolution de conflits de l'Université de Norwich. Elle a une expérience en rédaction de subventions, en développement et en gestion de programmes financés par le gouvernement, et a déjà travaillé avec plusieurs agences de réinstallation de réfugiés dans la région de Washington DC.

Kamau Sadiki est membre du conseil d'administration et instructeur principal de Diving With A Purpose (DWP), une organisation engagée dans la documentation des épaves impliquées dans l'ère transatlantique de l'esclavage africain (TEAE) par le biais de l'archéologie sous-marine. Il est le représentant du DWP au sein de l’équipe de direction internationale du Slave Wrecks Project. Kamau a travaillé sur cinq épaves du TEAE, dont le Guerrero dans le sud de la Floride et le Clotilda dans la rivière Mobile en Alabama, le dernier navire à avoir ramené des Africains capturés aux États-Unis. Il est présenté dans le film documentaire « DESCENDANT » qui raconte l'histoire de la communauté descendante de Clotilda d'Africatown, AL. Kamau a dirigé de nombreuses conférences et présentations sur les naufrages TEAE, la mémoire et la résistance. Il est co-auteur d'un chapitre de Citizen Scientist in Maritime Archaeology: The Power of Public Engagement, University Press of Florida (2023) et a publié un article dans le magazine DAN Alert Diver (T3 2022). Kamau se consacre à la décolonisation du récit historique de l'archéologie sous-marine, en mettant l'accent sur l'interprétation des dimensions spirituelles de l'interrogation des artefacts TEAE.

Pierre Antoine SAMBOU est titulaire d'un Master en archéologie subaquatique au Département d'Histoire de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ses recherches portent sur l'étude du potentiel archéologique et patrimonial maritime dans le Delta du Saloum (centre-ouest du Sénégal). Il travaille actuellement dans le cadre de recherches pour les contenus du Mémorial du Bateau le Joola en cours de construction à Ziguinchor. Il a participé à des sessions de formation en archéologie sous-marine avec le Projet MARGULLAR, le programme de formation de l'UNESCO sur la gestion et la protection du patrimoine culturel subaquatique et le programme de formation du Slave Wreck Project–Academy. Il continue à participer aux activités du SWP-A pour non seulement renforcer ses compétences en techniques de recherches archéologiques maritimes, mais aussi de mieux étudier avec un nouveau paradigme l'histoire maritime du Sénégal, notamment celle de la traite des esclaves à travers les paysages. maritimes.

Vera Regina Piagetti Sanada est directrice financière d'AfrOrigens au Brésil. Elle est également productrice culturelle, attachée de presse et rédactrice pour l'organisation. Elle est Divemaster auprès de l'Association nationale des instructeurs sous-marins (NAUI) du Brésil.

Yuri Sanada est vice-président d'AfrOrigens. Il est producteur culturel, réalisateur audiovisuel et auteur de l'organisation. Il est également instructeur de plongée à l'Association nationale des instructeurs de plongée sous-marine (NAUI) au Brésil.

Luis Felipe Freire Dantas Santos est titulaire d'un doctorat en archéologie de l'Université fédérale de Sergipe. Il est président d'AfrOrigens et spécialiste du cinéma et du langage audiovisuel. Santos est un plongeur scientifique de formation.

Celso Simbine est doctorant en archéologie maritime à l'Université de Pretoria (Afrique du Sud), titulaire d'un master en archéologie maritime de l'Université du Cap et d'un diplôme en archéologie et gestion du patrimoine culturel de l'Université Eduardo Mondlane (Mozambique). Membre des associations et sociétés archéologiques africaines (ASAPA et SAFA), il mène des recherches ethnoarchéologiques à Inhambane-Vilanculos sur les interactions culturelles entre la côte et l'intérieur des terres, dans le cadre du projet ENTEGLAMENT. Sur l'île de Mozambique, il étudie l'histoire de l'occupation du sol, les réseaux commerciaux et la traite négrière grâce à des financements du SIDA-SAREC et du projet SWP. et ont participé à la recherche sur l'épave de L'Aurore sur l'île de Mozambique. Il étudie également l'émergence et le développement de la communauté agricole sur l'île d'Inhaca, ainsi que l'ethnographie contemporaine de la fabrication de boutres. Il collabore avec CAIRIM et L'UNESCO mène des activités de formation technique pour les archéologues sous-marins à travers l'Afrique et prépare des expositions archéologiques pour diffuser le patrimoine culturel maritime. 

Ibrahima Thiaw est professeur d'archéologie à l'IFAN de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal, où il dirige le Laboratoire d'archéologie et l'Unité de recherche en ingénierie culturelle et anthropologie. Il a obtenu son doctorat. de l'Université Rice à Houston au Texas (1999). Ses intérêts de recherche comprennent Histoire atlantique et patrimoine colonial, culture matérielle, la politique de la mémoire et de l'identité et les impacts à long terme de l'esclavage et de la colonisation dans la construction du monde moderne. Il a travaillé dans toute l'Afrique, en tant que consultant pour l'évaluation de l'impact environnemental et social et en menant des recherches sur la gestion du patrimoine et l'engagement communautaire. En plus des publications académiques, il a également organisé plusieurs expositions explorant les pratiques décoloniales alternatives.

Gracie Wagnon est assistante de recherche et de programme en conservation au Centre d'étude de l'esclavage mondial du Musée national d'histoire et de culture afro-américaines du Smithsonian. Elle travaille activement sur le projet « Slave Wrecks » et sur l'exposition « In Slavery's Wake: Black Freedom-Making in the Modern World ». Gracie Wagnon est titulaire d'une double licence en affaires internationales et en histoire de l'Université George Washington. Sa thèse d'histoire, « West of Empire: History-making in the American West and its Place in Understanding American Imperialism at the Turn of the 20th Century », porte sur la manière dont les récits historiques de l'expansion vers l'Ouest ont été construits et utilisés pour appliquer les conceptions américaines de la race aux colonies potentielles afin de justifier l'expansion économique et territoriale. Ses recherches et travaux actuels portent sur l'utilisation des médias numériques pour éduquer et valoriser les récits communautaires de guérison et de réconciliation.